La tour sombre 2

ETERNELLE AGONIE

Live Game au Château du Haut-Koenigsbourg

On croyait l’Horreur tombée dans l’oubli pour toujours depuis l’intervention de la Ligue des Enquêteurs de l’Occulte. Le pire semblait avoir été évité quand le portail inter-dimensionnel détecté au sommet du donjon fût refermé in-extremis. Mais l’origine du Mal est plus profonde et s’inscrit dans l’histoire ancienne du Château. Un groupe mystique cherche à s’emparer d’un terrible pouvoir pour faire renaître des forces maléfiques. Qui pourra arrêter cette gangrène et remonter à sa source ? Dans la Tour Sombre, un rude combat est engagé : d’éminents spirites ont disparu, d’autres l’ont payé de leur vie.

Impliqués dans une histoire dont vous êtes les héros, passez à l’action : contournez les pièges, résolvez énigmes et épreuves en un temps limité.

Tension, angoisse : relevez le défi de la Tour Sombre 2, une réalisation librement inspirée de l’oeuvre d’Howard Phillips Lovecraft.

Vendredi 6 / Samedi 7 / Dimanche 8

Vendredi 13/ Samedi 14 / Dimanche 15

Vendredi 20 / Samedi 21 / Dimanche 22

Vendredi 27 / Samedi 28 / Dimanche 29

OCTOBRE 2023

de 9h30 à 15h30
Château du Haut-Koenisgbourg – Orschwiller (67)

Départs toutes les 30mn

Jeu en équipe (8 personnes maximum) – Challenge chronométré
Durée 1h15 environ

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LES FICELLES DU SCENARIO

En 1633, lors de la Guerre de Trente Ans, des troupes suédoises, fortes de leurs canons et de leurs mortiers, arrachent le château des mains des Habsbourg après cinquante-deux jours de siège. Mais tout n’est pas qu’une question de religion. Ces protestants là cherchaient autre chose, ils cherchaient à récupérer et à détruire un terrible secret : un mystérieux livre, capable de créer des horreurs inconcevables pour un esprit cartésien, d’appeler et de faire revenir d‘autres mondes des monstruosités inimaginables qui, alors réveillées, auraient sans aucun doute dévasté l’Europe, puis l’Humanité entière avant de s’en prendre à toutes formes de vie que la Terre ait porté.
Une quarantaine d’années auparavant, en 1588 la ville de Prague connut un tragique et effroyable épisode quand Rabbi Loew créa sur la base de ce même livre maudit son terrible Golem.
Les Suédois avaient-ils pleinement conscience du danger que représentait un tel livre après ce qui résonna comme un avertissement à Prague ? Imaginèrent-ils qu’il puisse s’agir d’une véritable arme maléfique et destructrice dont les catholiques auraient pu faire usage ? Mais les soldats ne purent s’en emparer. Un prêtre parvint à s’échapper du Haut-Koenigsbourg une nuit durant le siège, emportant avec lui l’objet convoité pour une destination inconnue.
La plus ancienne mention connue de ce manuscrit date de 1665 et figure dans une lettre adressée par Jan Marek Marci, scientifique et philosophe, recteur de la faculté de médecine de Prague, à son ami Athanasius Kircher, prêtre jésuite allemand parmi les savants les plus importants de l’époque baroque.
Longtemps caché, on se sera désintéressé du contenu de ses pages et on l’aura heureusement oublié. Mais ce livre vient de ressurgir, redécouvert à Frascati, près de Rome, dans la bibliothèque d’une communauté de jésuites. Effacé des mémoires durant des décennies, il vient d’être racheté par un certain Michał Habdank-Wojnicz, du Clan Abdank, l’un des plus anciens cercle de chevalerie polonaise. Emigré aux États-Unis sous le nom de Wilfrid Michael Voynich, le bibliophile est surtout antiquaire et il tente aujourd’hui de déchiffrer le contenu de sa remarquable acquisition dont il ne soupçonne ni la valeur ni le pouvoir. Le manuscrit de Voynich reste un ouvrage illustré anonyme, rédigé dans une écriture et une langue non identifiées.
Georgius Baresch, alchimiste pragois du XVIIe, et Jan Marek Marci en ont été des propriétaires avérés mais aucun d’eux ne réussit à en briser le code. Avant eux, ce serait Rodolphe II, prince Habsbourg et roi de Bohême, qui en aurait été l’acquéreur initial. Furieusement épris d’ésotérisme, son entourage fourmillait d’alchimistes et d’astrologues.
Par chance, l’entreprise de déchiffrage menée par Voynich – et c’est fort préférable ainsi – ne semble pas aboutir tant l’interprétation semble à ce jour trop complexe d’autant plus qu’il manquerait une quarantaine de feuillets. Ces pages, les plus sinistres et funestes, attisent aujourd’hui la convoitise d’une mystérieuse société secrète conduite par Herman Wirth, persuadé que les parties manquantes du livre ont été cachées au Haut-Koenigsbourg durant l’attaque des Suédois et que l’usage de ces textes par d’occultes fanatiques serait la source des perturbations inter-dimensionnelles qui frappent la Tour Sombre du Château depuis toutes ces années